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Les traductions sont basées sur celles en anglais du site The oxford CSM database.

Liste des cantigas traduites ci-dessous :

CSM 400 "Pero cantigas de loor";  CSM 401 "Macar poucos cantares" ; CSM 402 "Santa Maria, nenbre-vos ";  CSM 403 "Aver non poderia "; CSM 404 "Non é sen guysa  ";  CSM 405 "De muitas guysas "; CSM 406 "Ben vennas, Mayo, ";  CSM 407 "Como o demo cofonder "; CSM 408 "De spirital cilurgia ";  CSM 409 "Cantando e con dança "; CSM 410 "Quem Santa Maria servir ";  CSM 411"Beyto foi o dia "; CSM 412 "Virgen Madre groriosa, ";  CSM 413 "Tod' aqueste mund' "; CSM 414 "Como Deus é comprida ";  CSM 415 "Tan beyta foi a saudaçon "; CSM 416 "Muito foi noss' amigo ";  CSM 417 "Nobre don e muy "; CSM 418 "Os sete dões que dá ";  CSM 419 "Des quando Deus sa Madre "; CSM 420 "Beyta es, Maria, Filla ";  CSM 421 "Nenbre-sse-te, Madre "; CSM 422 "Madre de Deus, ora por nos ";  CSM 423 "Como podemos a Deus "; CSM 424 "Pois que dos Reys ";  CSM 425 "Alegria, alegria "; CSM 426 "Subiu ao ceo ";  CSM 427 "Todo-los bes que nos "

CSM 400 "Pero cantigas de loor"

Cantiga de loor.

Ceci est une louange de Sainte Marie.
Bien que j'aie composé beaucop de chants de louange, prenant plaisir à louer Celle qui nous montre comment gagner la bénédiction de Dieu, je maintiens toujours ce que j'ai dit
car la louange de Celle qui nous protège est si grande qu'elle n'a pas de fin.
Bien que j'aie fait comme j'ai entendu dire ce que sainte Sophie a fait, qui a offert l'aumône à Dieu de bon cœur, elle qui n'avait pourtant pas grand chose, j'espère recevoir une grande
récompense honorable pour cela.
Car bien que le don soit très petit, conformément à ma pauvreté, la Dame
généreuse paiera pour tenir compte de cela. Parce que pour un petit cadeau, elle me donnera cent de ses dons les plus nobles et me comblera de ses récompenses.
Par conséquent, je souhaite lui demander d'accepter mon petit cadeau et de daigner le prendre.

Lien vers la partition originale en haute résolution (aller au folio 359r du manuscrit].

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 401 "Macar poucos cantares"

Cette cantiga est la pétition que le roi a faite à Sainte Marie.
Bien que rares soient les chansons sur tes miracles, j'en ai mis beaucoup en
musique, ô Vierge, je te demande maintenant, comme une faveur, de prier ton Fils Dieu de me pardonner les péchés que j'ai commis, bien qu'ils soient nombreux, et de ne pas me priver de Son Paradis, ni de me demander compte de mes méfaits, ni de me traiter durement pour mes erreurs lors du Grand Jugement. Ma Dame, prie-Le sincèrement maintenant et à jamais en mon nom et accorde-moi cette récompense.
Puisqu'il vous a plu, Vierge, que j'aie fait des chants pour raconter tes miracle, je te prie de prier pour moi Dieu ton Fils afin qu'il pardonne mes péchés et daigne me recevoir parmi les siens dans le saint paradis où siègent saint Matthieu, saint Pierre et saint Jacques, vers qui vont les pèlerins, et qu'il accorde que dans ce monde je puisse détruire les Maures infidèles, qui sont des Philistins, tout comme Judas
Maccabée, qui était autrefois le chef des Juifs, a détruit ses ennemis.
Et de plus, je te prie de le supplier de me protéger du diable rusé qui s'efforce toujours de tromper les hommes de plusieurs manières pour les faire pécher, et qu'il m'accorde la sagesse pour me protéger du malin et de ses œuvres, avec lesquelles il fait beaucoup de mal à ceux qui croient en lui et en viennent ainsi à la peine. Et qu'Il m'accorde pouvoir et force contre les Maures qui tiennent la Terre Sainte et de grandes parties de l'Espagne, à mon grand regret, afin que je puisse les chasser.
Je souhaite te faire part maintenant d'une autre requête. Prie ton Fils de me laisser vivre afin que je puisse te servir et de me donner le pouvoir contre ses ennemis pour leur faire perdre ce qu'ils détiennent par la force et ne doivent pas garder. Puisse-t-il me garder d'une mort prématurée, et puissé-je ne connaître que le plaisir de mes amis. Puissé-je gouverner mon peuple avec justice et employer sagement ma richesse afin que ceux qui héritent
de moi m'en soient reconnaissant.
De plus, je vous supplie, ô Vierge, Bonne Dame, de prier votre Fils pour que, tant que je serai en ce monde, je fasse tout mon possible pour avoir son amour et celui de tous les hommes de bien. Puisqu'il m'a fait roi, que ce soit sa volonté que je gouverne à sa guise, et qu'il soit mon gardien et le gardien des royaumes qu'il m'a donnés et qu'il a le pouvoir de me donner quand il le veut. Qu'il me défende des hommes faux et traîtres mais aussi des mauvais conseillers et des hommes qui servent contre leur gré et ne sont jamais satisfaits.

Lien vers la partition en ligne (partition non achevée)

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 402 "Santa Maria, nenbre-vos"

Sainte Marie, pense à moi et au petit service que je t'ai rendu.
Ne compte pas sur mon état de pécheur, mais plutôt sur ta propre valeur et sur le peu de louanges que j'ai dites de toi, dans lesquelles je n'ai rien falsifié.

Ne regarde pas à quel point j'ai grandement péché, mais regarde plutôt la grande bonté qui réside en toi,

Ne regarde pas à quel point j'ai gravement péché, mais regarde plutôt la grande bonté que Dieu t'a donnée, car je n'ai pas d'autre bien que toi, et je n'en ai jamais eu depuis que je suis né.

Ne regarde pas en quoi j'ai erré, mais regarde plutôt ta bonté, qui est sans égale, et comment Dieu nous pardonnera grâce à toi, je sais qu'il en est ainsi.

Ne regarde pas à quel point j'ai échoué, mais considère plutôt que je n'ai pas d'autre endroit où demander grâce que toi, où je l'ai trouvée chaque fois que je l'ai demandée.

Accorde-moi, s'il te plaît, de te voir là où tu es quand je quitterai ce Monde.

Lien vers la partition en ligne (partition non achevée)

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 403 "Aver non poderia"

Cette cantiga parle des sept douleurs que Sainte Marie a endurées à cause de Son Fils.
Je n'aurai jamais assez de larmes à verser comme je le voudrais, si je ne me souvenais d'abord combien sainte Marie a souffert de beaucoup de choses qui l'ont affligée à cause de son Fils avant qu'il ne la prenne avec lui.
L'un de ces chagrins fut lorsqu'elle s'enfuit en Égypte, à cause des milliers d'enfants mâles qu'Hérode ordonna de massacrer afin de garder son royaume pour lui.
La seconde était quand Son Fils avait été perdu pendant trois jours. Elle pensait que les juifs le tenaient caché et s'imaginait qu'il était mort ou trahi, et, pendant qu'elle le pleurait, il est revenu vers elle.
La troisième douleur était vraiment très grande, quand un messager lui a dit qu'ils avaient arrêté son Fils, Jésus-Christ, et qu'ils l'emmenaient, seul et abandonné par ses disciples.
Elle a souffert le quatrième chagrin quand Elle a vu Son Fils portant la lourde croix, cruellement battu, avec Sa barbe déchirée, des gens qui lui crachaient dessus et la foule criante se pressant autour de lui.
Le cinquième grand chagrin a été quand ils l'ont placé sur la croix et lui ont donné du vinaigre pour étancher sa soif. Ils tirèrent au sort ses vêtements et hâtèrent sa mort, à laquelle ils prirent plaisir.
Le sixième fut quand ils le descendirent de la croix et le portèrent pour être enseveli dans un linceul. Craignant la malice, ils gardèrent le sépulcre. Cependant, plus tard, ils ne l'ont pas trouvé là.
Comme le racontent les Ecritures, la septième douleur fut très profonde et douloureuse, lorsqu'elle vit Dieu monter au ciel, d'où il venait, et qu'elle resta alors abandonnée parmi les étrangers.

Lien vers la partition originale en haute résolution (aller au folio 63r et 63v du manuscrit].

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 404 "Non é sen guysa"

Le prêtre guéri par le lait de la Vierge.

"Comment Santa Maria a sauvé un prêtre d'une grave maladie avec Son lait parce qu'il l'avait priée."

Un prêtre de bonne lignée était beau et généreux et savait bien chanter et lire.

Néanmoins, il a donné au diable la concurrence en faisant de mauvaises actions.

Pourtant, il aimait la Vierge et lui était dévoué. Chaque fois qu'il voyait un de ses autels, sur lequel son image était enchâssée, il disait une prière, la bénissant et la louant.

À cause de ses péchés, il est tombé très malade. Il était en délire et dans sa folie, a mangé sa propre langue et a essayé de manger ses lèvres. Sa bouche était si enflée qu'il était impossible de dire où se terminait son visage et où commençait son cou.

Alors qu'il était mourant, un ange lui apparut. L'ange a supplié Marie de se souvenir de l'amour que le prêtre lui avait témoigné et d'avoir pitié de lui. L'ange, qui était le propre tuteur du prêtre, a supplié Marie de ne pas laisser le diable emmener son âme en enfer.

Pendant que l'ange parlait, la Vierge arriva. Elle a découvert ses seins et a oint le visage et la poitrine du prêtre avec son lait. Il a été guéri et a dormi comme un homme sain.

Lien vers la partition originale du manuscrit de Tolède.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 405 "De muitas guysas"

L'image de la Vierge dévoilée chaque samedi.

"Comment Santa Maria a fait descendre un vêtement devant sa statue à Constantinople."

Dans l'église de Luzerna à Constantinople, il y a une image de la Vierge d'une beauté incommensurable.

Toute l'année, un tissu est suspendu devant pour le protéger de la poussière et des dommages.

Chaque vendredi, cependant, le tissu se soulève lentement et les gens viennent vénérer l'image.

Les gens disent qu'un ange vient du ciel pour lever le voile et le suspendre dans les airs.

Toute la journée et toute la nuit, le samedi, les gens s'y rendent en pèlerinage et les prêtres s'y réunissent pour chanter les heures. Quand ils voient l'image découverte, ils font de grandes offrandes et louent l'incomparable Vierge.

Lorsque le samedi est terminé, l'ange abaisse la toile.

Lien vers la partition originale du manuscrit de Tolède.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 406 "Ben vennas"

Cantiga de loor.

Cette cantiga est la première de celles dédiées aux fêtes de mai.
Bienvenue, Mai, avec toute ta bonne humeur,

Prions donc Sainte Marie et son fils pour qu'ils nous préserve de l'erreur et du péché. 
Bienvenue, Mai, en toute bonne santé. 
Bienvenue, Mai, de toute bonne foi. 
Bienvenue, Mai, avec beaucoup de richesses.

Et prions Celle qui possède de grandes et nobles qualités pour nous protéger de la tristesse, du malheur et des actes ignobles.
Bienvenue, Mai, couvert de fruits.
Bienvenue, mai, avec tes délices parfumés.
Bienvenue, mai, avec tes vaches et tes taureaux.
Bienvenue, mai, joyeux et doux.

Et prions Celle qui gagne pour nous la bénédiction de son Fils pour qu'il nous donne assez de forces pour chasser les Maures d'Espagne.

Lien vers la partition originale du manuscrit de Tolède.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 407 "Como o demo cofonder"

L'homme aveuglé pour son blasphème.

"Comment Santa Maria a rendu la vue à un homme qui avait été aveuglé parce qu'il s'était voué au Diable."

Un homme s'est cogné l'orteil contre un rocher et s'est mis à gémir et à dénigrer sa foi.

Il a reproché au diable d'avoir mis le rocher sur son chemin. Furieux, il a dit que puisque le diable était si puissant, il le servirait plutôt que Dieu.

Dès qu'il eut dit cela, l'homme fut aveuglé et paralysé. Il est tombé au sol dans une grande douleur et n'a pas pu se relever.

Les proches de l'homme l'ont ramené chez lui et l'ont couché dans son lit. Il resta allongé là un long moment, priant Dieu de lui pardonner ses péchés.

A Pâques, alors que sonnait la cloche des matines, une dame lui apparut. Elle lui dit qu'il serait guéri s'il se faisait placer devant son autel.

Il s'y fit conduire aussitôt et fut guéri par la Vierge.

Lien vers la partition originale du manuscrit de Tolède.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 408 "De spirital cilurgia"

L'écuyer blessé par une flèche.

"Comment Santa Maria a guéri l'écuyer à qui on avait tiré une flèche dans la tête."

Un écuyer, homme de noble naissance, fut grièvement blessé par une flèche alors qu'il combattait en Lombardie.

La flèche a été tirée d'une arbalète et l'a touché au côté.

L'écuyer était si grièvement blessé qu'il était certain qu'il mourrait.

Il se recommande à la Vierge.

La flèche s'est retirée par l'autre côté. Instantanément, la plaie a cicatrisé, ne laissant aucune cicatrice visible.

Tous ceux qui ont vu cela ont loué Sainte Marie de Salas et ont conseillé à l'écuyer de s'y rendre en pèlerinage.

La partition est manquante dans les manuscrits.

Lien vers les miniatures (inachevées) du manuscrit de Florence.

CSM 409 "Cantando e con dança"

Cantiga de loor.

Ceci est une louange à Sainte Marie.
Que la Vierge Couronnée qui est notre espérance soit louée par nous avec des chants et des danses.
Qu'elle soit louée par nous car nous espérons sa bénédiction et nous avons pleinement confiance en elle, car elle est notre avocate, et nous savons très bien que nous aurons le pardon de Dieu et que nous recevrons par son intermédiaire toute sa miséricorde.
Bien que le Diable lutte amèrement contre nous, il ne profite de rien, car elle détruit sa perfidie et nous permet de nous venger de lui.
Les rois et les empereurs devraient tous, de toutes leurs forces, chanter ses louanges, car grâce à Elle ils sont les seigneurs de tout le peuple, et chacun d'eux reçoit généreusement d'Elle des signes de miséricorde et d'amour. Bien qu'ils puissent être
pécheurs, la douce Vierge leur pardonne rapidement sans hésitation.
Aussi les prédicateurs, les moines et les nonnes, bien qu'ils soient humbles, devraient être encore plus zélés et sages pour lui plaire, en chantant de délicieuses et belles chansons qui parlent d'Elle et de ses merveilleux miracles, qui sont la fleur de tous les miracles et surpassent les autres, c'est
bien connu, car pour nous aider, Elle les accomplit sans tarder.
De même, les chevaliers et leurs dames devraient également chanter ses louanges et ils devraient être généreux, faire des actes exemplaires et louables et les faire largement connaître, pour que leurs péchés soient pardonnés.
Les demoiselles, les écuyers, tous les habitants des villes et les villages, les artisans et les gens du peuple, ainsi que les marchands et les ouvriers, tous devraient ne pas rester en arrière, mais devraient lever les mains comme des frères en louant la Sainte Vierge qui piétine le diable pour nous protéger du mal.

Partition manquante dans les manuscrits.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 410 "Quem Santa Maria servir,"

Prologue aux Chants des Fêtes de la Vierge.

Je vais raconter dans une agréable harmonie les cinq jours de fête en l'honneur de Sainte Marie. 
La sainte Église a décrété cinq jours de fête parce qu'elle a trouvé cinq lettres dans son nom, comme je vais vous l'énumérer.
Le premier, qui est M, manifeste comment notre foi est née avec Elle.
A est la salutation "Ave" que Gabriel lui a donnée quand il lui a dit qu'elle porterait un enfant mâle, Dieu et homme.
R montre comment elle régnait parmi les vierges et comment elle a gardé sa virginité pour accomplir sa destinée bénie.
I, augmentant en bonté, elle offrit le Sauveur, son Fils, à Dieu avec une grande Joie de nous faire aller au Ciel.
A montre aussi la voie par laquelle Elle est passée de cette vie mortelle à la vie céleste et comment Elle veut nous y emmener avec Elle.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 411 "Beyto foi o dia"

Cantiga pour le a fête de la Nativité de la Vierge.

Ceci est une cantiga dédiée à la naissance de Sainte Marie, qui tombe au mois de septembre et elle commence ainsi :
Heureux et heureux furent le jour et l'heure où naquit la Vierge, Mère de Dieu.
Ésaïe a souvent parlé de cette naissance, et prophétisant, a dit qu'un arbre sortirait de la racine de Jessé qui porterait une fleur dans laquelle le Saint-Esprit de Dieu habiterait.
Beaucoup d'autres prophètes ont fait des prophéties à ce sujet, et les évangélistes ont parlé de cette Dame, combien elle était d'une grande valeur, et ils ont également parlé de la lignée des rois d'où venait cette honorée Dame.
Cependant, je vais d'abord vous parler de son père, qui s'appelait Joachim, et de sa mère, Anna. Tout ce qu'ils possédaient dans le monde, ils l'ont soigneusement distribué jusqu'à ce que de tout ce qu'ils possédaient, il ne leur reste plus rien.
Joachim et Anna ont convenu de diviser leurs biens matériels en trois parties. L'un qu'ils donnaient aux pauvres, le second qu'ils se réservaient et le troisième était donné au temple.
Pendant que ce saint couple agissait ainsi, Dieu doubla leur richesse, mais il ne leur donna pas d'enfant, ce qui les chagrina beaucoup, mais ils furent encore plus troublés, car le peuple les déclara maudits. Par conséquent, ils ont choisi des offrandes et des cadeaux à apporter au temple avec d'autres parents à eux, mais Ruben et Siméon leur ont interdit d'entrer.
et leur dit : Tu ne peux pas entrer ici, Joachim. Partez donc, car vous êtes maudits de Dieu, qui ne veut pas vous donner d'enfant, car c'est ainsi qu'il est écrit. Par conséquent, vous ne devez pas entrer dans une maison aussi sainte.

Le père de Marie fût tellement humilié qu'il ne rentra pas chez lui. Il a pris ses troupeaux et est allé à la montagne et n'est pas revenue pendant longtemps. Anna, quand elle a vu cela, a été si consternée que, pleurant pitoyablement, elle s'est allongée 

dans son lit et serait morte avec joie, mais il n'aurait pas fallu que Dieu l'eût réservée pour de grandes choses.
Pendant qu'elle était là, gémissant et soupirant et se plaignant à Dieu de son malheur de ne pas avoir d'enfants de Joachim et pleurant, Dieu a voulu qu'elle soit consolée par son ange,

qui lui dit : « 

« N'aie pas peur, Anna, car Dieu a entendu ta prière.
Par conséquent, à coup sûr, tu auras une fille de ton mari, et elle aura plus de qualités et sera plus digne que toute autre fille. 

Après lui avoir dit cela, l'ange se rendit aussitôt auprès de Joachim, qui se trouvait au milieu de hautes montagnes, et lui dit : « Je te prie de retourner sans tarder dans ta maison.
Joachim, pensant que l'ange était un homme, lui répondit : « Comment irai-je dans mon pays où j'ai reçu de tels mauvais traitements de mes voisins que moi, au nom de Dieu saint, je préférerais qu'on me coupe la tête ?

Car à la porte du temple, les portiers m'ont dit que, puisque je n'avais pas d'enfants comme mes semblables, je ne pouvais pas entrer, ni les oiseaux ni les agneaux ni aucune de mes offrandes ne serait accepté.
"A cause de cette honte et de cet affront, je me suis enfui dans ce pays et je suis résolu à ne plus y revenir. Au mois d'août, j'y serai depuis six mois.
,au milieu de ces montagnes, qui est un pays rude, avec mes troupeaux. Car il vaut mieux pour moi vivre dans un lieu solitaire que de mener une vie misérable parmi mon peuple, honteux et insulté.
L'ange lui dit : " Je suis un messager de Dieu pour t'assurer que par ta femme Anna tu auras un héritier par qui toute la terre sera illuminée.
Et si vous trouvez merveilleux ce que je vous dis, vous pouvez croire en toute certitude que Dieu vous donnera une fille, et ce qu'Eve a perdu par son grand péché sera récupéré par Elle, qui sera l'avocate entre Dieu et les pécheurs. Par conséquent, continuez votre chemin et laissez les bergers garder vos troupeaux, car les miséricordes de Dieu sont grandes au-delà de toute compréhension."
Quand Joachim entendit cela, il tomba aussitôt évanoui et resta sans connaissance sur la terre. Quand Joachim entendit cela, il tomba aussitôt évanoui et resta sans connaissance sur la terre jusqu'à ce que l'ange soit parti, et les autres bergers le soulevèrent sans délai et lui demandèrent immédiatement ce qui s'était passé pour qu'il soit resté si longtemps couché inconscient au sol. Il leur raconta tout ce que l'ange lui avait dit, et ils lui dirent : « Tu as raison d'y aller et de ne pas désobéir à l'ordre de Dieu. Pars tout de suite chez toi sans hésitation car si tu ne le fais pas, Dieu te donnera peut-être comme punition une mort dont on se souviendra longtemps. »
Ils argumentèrent et raisonnèrent avec lui d'une manière si convaincante qu'il leur répondit en pleurant : "Puisqu'il vous plaît, braves gens, je ferai ce que vous me conseillez, mais, pour l'amour de Dieu, camarades, prenez bien soin de mes troupeaux dans cet enclos."
Après leur avoir dit cela, il se mit en route pour aller chez lui voir sa femme, à qui le bienheureux ange avait assuré que Joachim entrerait par la porte d'or et qu'elle sortirait aussitôt pour le recevoir, car Dieu remédierait à ses chagrins et lui donnerait par lui une fille qui serait appelée Reine du monde et du Ciel.
Quand Anna, qui gémissait et soupirait, entendit cela, elle se leva et courut à sa rencontre et emmena sa famille avec elle, comme je l'appris, comme si elle devait se remarier.
Quand elle a vu son mari, elle a oublié ses chagrins et avec beaucoup de salutations et d'étreintes, elle l'a accueilli avec joie. Puis elle lui prépara de nombreux plats raffinés et suspendit dans la chambre de riches rideaux, et où cette nuit-là, c'est une chose bien connue, la Vierge fut conçue, celle qui nous avait été promise par les prophètes bien avant cela. 
Dès qu'Elle fût conçue, elle a été libérée du péché qu'Adam a commis sur les conseils d'Eve, qui a si imprudemment mangé ce fruit que Dieu lui avait interdit.

Lien vers la partition originale.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 412 "Virgen Madre groriosa"

Voir cantiga 340

CSM 413 "Tod' aqueste mund'"

Cantiga pour la fête de la virginité perpétuelle.

Dieu a enfanté Sainte Marie mais elle est restée vierge.
Ceci est comme la lumière du soleil qui passe à travers une vitre, elle passe à travers mais la vitre n'est pas cassée ni altérée.
C'est donc un grand miracle qu'Elle soit tombée enceinte tout en restant vierge, et ceci sans qu'elle ne ressente aucune crainte.

Lien vers la partition originale.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 414 "Como Deus é comprida"

Fête pour la virginité de la Vierge.

La partition de cette cantiga n'est pas consultable en ligne.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 415 "Tan beyta"

Cantiga pour la fête de l'annonciation.

Ce cinquième chant parle de la façon dont l'ange Gabriel est venu saluer Sainte Marie, et cette fête est au mois de mars.
Cette salutation a été apportée à Sainte Marie par l'ange Gabriel, en tant que messager fidèle, de sorte que Dieu a pris chair en elle.
Car au moment précis où il a dit "Ave", Dieu s'est fait homme, c'est vrai, et bien qu'Il soit si puissant, Il est alors entré dans le corps de la Vierge.
Et quand l'ange lui a dit "pleine de grâce", il nous a fait connaître Dieu, que nous ne pouvions pas voir auparavant. Cependant, plus tard, nous L'avons vu clairement.
Quand il lui a dit : « Dieu est avec toi », elle est tombée enceinte de celui qui, pour le bien des siens, a choisi de subir la mort par les Juifs pour nous sauver de la prison mortelle.
Lorsqu'il lui dit : « Tu es bénie entre les femmes », elle conçut aussitôt Jésus-Christ, qui naquit alors, et trois rois vinrent, chacun portant son don. Lorsqu'il lui dit : « Béni soit le fruit qui naîtra. de vous », il nous a donné le chemin par lequel nous pourrions toujours obtenir le pardon de Dieu.

Lien vers la partition originale.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 416 "Muito foi noss' amigo"

Cantiga de loor.

Voir cantiga 210.

CSM 417 "Nobre don e muy preçado"

Cantiga pour la fête de la purification de la vierge.

Ce chant numéro VI raconte comment Sainte Marie emmena Son Fils au temple et L'offrit à Saint Siméon. Cette fête est au mois de février.
Sainte Marie a fait un don noble et très précieux à Dieu lorsqu'elle lui a présenté son Fils dans le temple et Siméon l'a pris joyeusement dans ses bras au-dessus de l'autel.
Cela, la Sainte Vierge l'a fait au moment opportun, quand quarante jours se sont écoulés depuis qu'elle a enfanté son fils et donc, selon la loi, elle l'a offert dans le temple avec deux tourterelles apprivoisées et une paire de pigeons.
Siméon, ce saint homme à qui Elle a offert l'Enfant, a toujours demandé à Dieu de lui faire voir avant de mourir Son Fils qu'Il enverrait pour sauver le monde.
Dès qu'il vit l'Enfant, il le prit dans ses bras et, lui baisant les pieds, pleura de joie en disant : « Puisque je vois cela, ô Dieu, qui m'a laissé vivre jusqu'à présent, puisses-Tu bien me prendre après cela. 
Puisque mes yeux te voient, toi qui es notre Sauveur, je te supplie de ne plus me laisser m'attarder en ce monde"q

Lien vers la partition originale.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 418 "E daquestes sete dões"

Les sept dons.

Les sept dons que Dieu donne, il les a déjà donnés à sa Mère
Et je veux maintenant vous énumérer comment il a donné ces sept dons à sa Mère, afin que ceux qui les entendent s'efforcent de la servir et se gardent du péché afin d'avoir sa miséricorde, car béni est celui qui l'a.
Le premier de ces dons est de connaître parfaitement toute bonté, afin de plaire à Dieu. Sainte Marie avait ce don, donc Dieu est venu prendre chair en Elle et avec cette chair Il viendra plus tard nous juger.
Le deuxième don est une grande compréhension. Sainte Marie avait ce don, je jure par ma foi. Dieu a donc fait d'elle sa mère, et elle est assise à côté de lui dans le ciel d'où elle répand sa grâce sur nous d'en bas.
Le troisième est un sage conseil, et sainte Marie l'a possédé à juste titre, parce que toutes les femmes qui vivent maintenant ou celles qui l'ont précédée n'ont jamais eu de telles bénédictions de Dieu qu'elle en avait, et aucune autre n'en aura jamais.
La quatrième est la force, et elle la possédait à un tel degré qu'à cause d'elle le diable a perdu son pouvoir au moment où Dieu a pris chair en elle et est devenu un homme, car dès lors il a été brisé et emprisonné, et il ne s'en remettra jamais. ce.
Le cinquième don est la sagesse et la discrétion, "que la Sainte Vierge Marie possédait en abondance, ce qui l'a amenée à répondre avec douceur lorsque l'ange lui a dit qu'elle serait la Mère qui veille sur tout, et qu'elle a dit : "Je suis sa servante fidèle".
Le sixième don est la compassion, qu'elle a très certainement et qu'elle a toujours eue pour tous ceux qui l'invoquent dans les moments de grande détresse maintenant et pour toujours. Ainsi, les pécheurs ont sainte Marie comme avocate devant Dieu, et il en sera toujours ainsi.
Le septième de ces dons est d'avoir la crainte de Dieu, et elle l'a eu mais toujours avec amour. Pour cette raison, elle est devenue Mère de notre Seigneur, Jésus-Christ, Dieu et Homme, qui régnera pour toujours.
Par conséquent, nous devons la louer pour ces sept dons et lui demander de faire en sorte que son Fils pardonne nos péchés et nous protège de l'erreur afin que nous puissions y vivre dans son royaume avec lui.

La partition n'est pas consultable en ligne.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 419 "Des quando Deus"

Cantiga pour la veillée de la Fête de l'Assomption.

Cette chanson numéro 9 raconte comment Sainte Marie est partie de ce monde et a été emmenée au Ciel.
Depuis que Dieu a emmené sa Mère au ciel, il nous a ouvert la voie pour nous amener à être avec lui.
Car depuis qu'il a pris celle qu'il nous a donnée comme Dame et qu'il a prise pour mère, il nous a montré qu'il avait un grand amour pour nous, il ne pouvait y en avoir de plus grand, car alors il nous a tous invités dans son royaume.
Mais je veux d'abord vous dire comment elle est partie de ce monde et comment Dieu est venu l'emmener au ciel avec lui lorsqu'il l'a couronnée reine des saints, tant il l'a honorée.
C'est ainsi que le jour de la mort de Dieu, sa bienheureuse Mère vit combien il souffrait sur la croix pour nous et elle en fut si affligée qu'elle fut atteinte de la fièvre et ne s'en remit jamais.
Par la suite, Elle vécut à Jérusalem.
Cependant, alors que la Dame de la foi parfaite était dans le temple, un ange lui dit : "Je te salue, Mère de Dieu, ton Fils m'envoie pour te dire qu'il est maintenant temps pour toi de quitter ce monde mauvais où il t'a laissée."
Il lui a ensuite donné une branche de palmier comme signe que le troisième jour, sans faute, le Roi Spirituel, Son Fils Jésus-Christ qui a pris chair en Elle, viendrait pour Elle.
La Sainte Vierge lui dit : " Mon seigneur, quel est ton nom ? L'ange lui répondit : " Tu ne le sauras pas, car mon nom est très grand. Cependant, bientôt tu verras les apôtres, à qui Dieu a ordonné de venir t'honorer à ta mort. "Alors l'ange s'en alla rapidement. Elle se rendit au mont des Oliviers, où elle habitait à ce moment-là, pour prier, puis elle entra. Elle prit un bain et revêtit ses plus beaux vêtements et fit immédiatement appeler saint Jean et commença à lui dire comment l'ange que Dieu avait envoyé était venu la voir.
En pleurant, elle lui dit : "Souviens-toi, Saint Jean, comment Celui de Bonne Volonté, mon Fils, m'a laissée à tes soins. C'est pourquoi tu dois veiller sur moi dans ma mort, car Il m'a Recommandée à Toi."

Lien vers la partition originale.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 420 "Beyta es, Maria"

Cantiga pour la procession de la fête de l'Assomption (15 août).

Ce dixième chant est pour le jour de la Procession et raconte comment les processions du Ciel ont reçu Sainte Marie quand Elle est montée au Ciel.

La partition n'est pas consultable en ligne.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 421 "Nenbre-sse-te, Madre"

Cette chanson raconte la façon dont nous prions Sainte Marie pour qu'elle se souvienne de nous le Jour du Jugement et dont nous prions Son Fils de veiller également sur nous.

La partition n'est pas consultable en ligne.

Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 422 "Madre de Deus, ora por nos"

Cantiga pour la fête de la Litanie du jour du Jugement.

Cette chanson raconte comment Sainte Marie priera Son Fils pour nous le Jour du Jugement.
Mère de Dieu, priez votre Fils pour nous à l'heure où il viendra pour juger le monde avec la puissance de son Père.
Quand Il apparaîtra à tous dans une grande colère, alors faites Lui se souvenir comment vous l'avez porté en Vous.
Quand vous verrez les foules effrayées, montrez lui votre sein sacré qu'il a tété.

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Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 423 "Como podemos a Deus"

Cantiga pour la fête de la Création.

Cette cantiga raconte comment Dieu a fait les cieux, la terre, la mer, le soleil, la lune, es étoiles et toutes les autres choses qui existent, et comment il a créé l'homme à son image.
Comment pouvons-nous remercier Dieu pour toutes les bonnes choses qu'il a créées pour nous ?

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CSM 424 "Pois que dos Reys"

Cantiga pour la fête de l'Epiphanie.

Ce deuxième chant raconte comment les Trois Rois sont venus à Bethléem pour adorer Notre-Seigneur Jésus-Christ et lui ont offert leurs dons.
Puisque Notre Seigneur a choisi de descendre de la lignée des rois, il est juste qu'il manifeste son amour pour eux en leur apparaissant.
Cela s'est produit quand Il est né à Bethléem de Sainte Marie, treize jours plus tard, Il est apparu aux Trois Rois, et chacun dans sa sagesse a reconnu par l'étoile qu'Il était Dieu le Roi. C'est pourquoi ils vinrent de loin pour le voir.

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CSM 425 "Alegria, alegria"

Cantiga pour la fête de la Résurection.

Cette chanson raconte comment Notre Seigneur s'est levé après sa mort et est apparu aux Apôtres et aux trois Marie.
Célébrons toujours notre joie car Dieu nous a rachetés par sa mort et est ressuscité du tombeau le troisième jour.
Notre grande joie a augmenté quand l'ange est descendu du ciel et la terre a tremblé quand il a parlé.
Dieu nous a donné une grande joie quand les apôtres et les trois Marie sont allés au tombeau pour le chercher, et aucun d'eux n'a pu le trouver.
Il y eut alors une grande joie lorsque l'ange qui était assis sur la pierre leur dit : « Il n'est pas ici".
Ce fut une grande joie, en vérité, lorsqu'il leur dit : «Jésus-Christ s'est levé, et vous irez où il vous l'a dit,
ce sera pour vous une grande joie, car vous le verrez là-bas en Galilée, où il est comme il vous l'avait dit."

Mais la plus grande joie de toutes était celle de la Mère du Seigneur qui s'était levée, parce qu'elle avait vu ce qu'elle croyait.

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Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

CSM 426 "Subiu ao ceo o Fillo"

Cantiga pour la fête de l'Ascension.

Cette chanson raconte comment Notre Seigneur est monté au ciel avant ses disciples.
Le Fils de Dieu est monté au Ciel pour donner le Paradis à ses amis, Il est monté au Ciel, d'où Il avait choisi de descendre pour nous sur la terre et de naître de la Vierge. Plus tard, il a enduré des souffrances cruelles et la mort sur la croix aux mains des Juifs.
Auparavant, Il avait dit aux Apôtres : « Allez prêcher partout mon Evangile, et tous ceux qui croiront et se feront baptiser volontairement deviendront miens sur-le-champ. Ceux qui ne croiront pas seront perdus. 
Après avoir dit cela, il s'éleva dans les nuées, et le peuple le vit monter au ciel, puis entendit la voix des anges leur dire : « Bons hommes de Galilée, de la même manière vous le voyez monter d'ici au ciel, ainsi viendra-t-il juger le monde et faire ressusciter les morts".

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CSM 427 "Todo-los bes que nos Deus"

Cantiga pour la fête de la Pentecôte.

Cette chanson raconte la façon dont Notre Seigneur a envoyé son Esprit Saint sur ses disciples.
Toutes les bénédictions que Dieu nous a fournies par son Fils ont été complètes lorsqu'il a donné à ses fidèles son Saint-Esprit comme il l'avait promis.

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Les miniatures de cette cantiga n'ont malheureusement pas été conservées.

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